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Generali: une partie du personnel débraye

Réunis en assemblée générale extraordinaire ce midi, une petite septantaine d'employés de Generali, à Nyon, ont voté un après-midi de grève temporaire sous l'égide du syndicat Unia. Ils mettront ce temps à profit pour étudier des alternatives à la délocalisation.

20 déc. 2016, 14:42
Une partie du personnel de Generali a interrompu le travail ce mardi.

Ce midi, une centaine d'employés de Generali se sont réunis dans les locaux d'Uni Global Union, à Nyon. L'objectif de la rencontre: prendre des mesures suite au refus de l'assureur de transmettre certains chiffres aux groupes de travail composés de salariés. Ces derniers devant plancher, dans le cadre de la procédure de consultation, sur des solutions alternatives à la délocalisation de 100 postes de travail.

Estimant que les conditions n'ont pas été réunies par leur employeur pour mener à bien cette consultation, 69 des 101 salariés présents ont décidé de débrayer ce mardi après-midi. Ceci dans le but de procéder à une consultation dite "élargie" dans les locaux d'Uni Global Union. Ce qui signifie que l'ensemble des salariés grévistes fourniront des informations individuelles aux différents groupes de travail. Afin que ces derniers puissent tenter d'obtenir de leur part certaines informations que l'entreprise ne souhaite pas divulguer. Notamment la masse salariale de la société. Et son salaire médian. 

Cette action est menée sous l'égide du syndicat Unia, qui n'est pas reconnu comme partenaire social par Generali. Les responsables du syndicat indiquent que l'action sera menée jusqu'à 17h ce mardi. Et qu'elle pourrait se poursuivre demain, si la situation ne se débloque pas entre Unia et l'assureur. 

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