Valeur sûre de la scène indie-rock des années 2000, Girls In Hawaii a réussi à bonifier sa pop planante au fil des années, suscitant l’intérêt de la critique et des festivals européens. Quatre ans après «Everest», disque de come-back après un drame – la mort de leur batteur Denis Wielemans – les Belges ont publié «Nocturne», un album plus apaisé qui troque les guitares pour les synthés et prend un virage electro-pop. Avant que la formation ne joue en tête d’affiche des Hivernales ce jeudi à Nyon, coup de fil au chanteur-guitariste et fondateur Lionel Vancauwenberghe.
Avec ce nouvel album, vous prenez un virage plus pop et surtout plus electro avec une forte présence des synthés. Pourquoi ce choix?
Cette transition a démarré sur «Everest», notre disque précédent, mais on avait l’impression ne pas avoir poussé ces idées jusqu’au bout. Avec «Nocturne», je pense qu’on assume beaucoup plus ce changement,...