Bruit, provocations, vandalisme: depuis quelques mois, les nuits glandoises sont sous tension, en particulier les week-ends. Au point que certains habitants n’en puissent tout simplement plus. Trois secteurs de la ville sont principalement touchés: la Cité-Ouest, Mauverney et la gare. C’est là que des groupes de jeunes investissent l’espace public pour faire la fête. Et, souvent, la situation dégénère. Dans la nuit du 27 au 28 juin, la gendarmerie a même dû intervenir à six reprises pour ramener le calme.
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Ce phénomène, surtout en début de vacances d’été, n’est pas nouveau. Mais il est exacerbé cette année. «Il s’agit probablement d’un effet collatéral de la crise sanitaire, analyse Christine Girod, municipale de la jeunesse. Les jeunes ont été privés de sorties et de contacts durant de longues semaines. Certains n’ont pas pu trouver de places d’apprentissage. Tout...