«Je vous préviens, cette situation m’a fragilisé et il est possible que j’aie une crise de larmes.» A l’autre bout du fil, la voix chevrotante vient souligner la mise en garde de l’ancien chef du groupe des six assistants de sécurité publique (ASP) de la Ville de Gland. Lui et un collègue – tous deux préfèrent conserver leur anonymat – ont été licenciés il y a quelques jours pour des motifs qu’ils jugent abusifs.
Mardi, les deux hommes ont donné leur version des faits lors d’une conférence de presse chapeautée par Avenir syndical. «Nous tenions à laver notre réputation. Vous imaginez, j’ai entendu que certains pensaient que l’on avait détourné de l’argent ou que l’on avait commis des actes de violence», explique celui qui a travaillé une quinzaine d’années pour la Ville de Gland.
Blague mal comprise?
Mais que reproche-t-on aux deux ASP licenciés? Contactée, la Municipalité invoque son devoir...