Gland n’est pas si moche, finalement. C’est le titre, provocateur, qu’Héloïse Pocry a donné au dossier qu’elle adressait il y a quelques mois au Service de la culture de la Ville. L’objectif: tenter de décrocher la résidence artistique proposée par la commune à La Pépinière, ce lieu d’échange et de création ouvert il y a cinq ans. «J’y suis allée franco!» lâche la jeune femme. Et son culot a fait mouche: elle a obtenu la résidence tant espérée.
Depuis janvier, elle était donc à pied d’œuvre dans l’une des salles de La Pépinière. Le lieu a finalement été fermé ce week-end, pour cause de pandémie. Mais pas de quoi remettre en question le projet. Avec celui-ci, Héloïse Pocry souhaite interroger son propre rapport mais aussi celui des Glandois à leur propre ville.
Sa démarche comporte trois volets distincts. Un premier, très personnel, dans lequel la jeune femme donne libre cours...