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Gland ne rachètera pas le bâtiment de l'ancienne Coop du Borgeaud

A l'abandon depuis deux ans, la galerie marchande ne sera pas rachetée par la Ville, comme le proposait un élu PLR. Le propriétaire n'a pas l'intention de vendre. Mais il n'a toujours pas de projet concret pour le bâtiment.

17 sept. 2016, 13:03
Coop a quitté le bâtiment à l'été 2014 pour s'installer dans le nouveau quartier Eikenott.

La Ville de Gland ne rachètera pas l’ancienne Coop du Borgeaud. C’est le message adressé jeudi soir par la Municipalité au Conseil communal, pour faire suite au postulat déposé par Michel Girardet. Au mois de mars, ce conseiller PLR avait en effet demandé aux autorités d’étudier la possibilité d’acquérir le bâtiment, quasi vide depuis 2014, afin d’y implanter de nouveaux commerces. Ou pourquoi pas des services communaux. Par la même occasion, il proposait à la Ville de racheter le parking souterrain de 130 places du centre commercial, actuellement fermé aux automobilistes.

Sur le papier, l’idée semblait bonne. Mais sa réalisation s’avère impossible, comme l'explique Gilles Davoine, municipal des finances et de la promotion économique. «Nous avons rencontré le propriétaire (ndlr: la Zurich Assurance) au début de l’été. Il nous a indiqué qu’il n’avait pas l’intention de vendre.» La Zurich Assurance a par ailleurs réaffirmé son intention d’implanter de nouvelles enseignes commerciales au Borgeaud.

Sortir du cercle vicieux

Oui, mais quand? Car l’affaire est en stand-by depuis depuis deux ans, ce qui a entraîné la fermeture de la plupart des autres petits commerces de la galerie marchande. Ceux-ci ne parvenant pas à encaisser la baisse de fréquentation induite par la fermeture du supermarché. C'est que la compagnie d’assurance se heurterait à une sérieuse difficulté: comment convaincre des commerçants de s’installer dans ce lieu qui, sans une «locomotive» tel qu’un supermarché, continuera d’être boudé par les clients? La concurrence des grandes surfaces de la région ne leur laisserait en effet que très peu de chances.

«Selon moi, la seule solution pour sortir de ce cercle vicieux serait d’attirer des commerces autoporteurs. Un Swisscom shop ou un Mc Donald’s par exemple», propose le municipal des finances. Tout en précisant que l’Exécutif n’a pas les moyens d’intervenir dans le processus. «Ce bâtiment est une propriété privée. Nous ne pouvons donc faire que des suggestions à son propriétaire.»

Pour l’heure, les autorités indiquent que la Zurich Assurance n’a toujours pas de projet concret à communiquer. Mais qu’elle continue d’explorer des pistes potentielles. Quant au PLR Michel Girardet, il se dit «statisfait» de la réponse municipale à son postulat. L’essentiel pour lui étant d’avoir pu s’assurer que la Commune ne laissait pas passer une opportunité de redynamiser le commerce dans le quartier.

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