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Gland: Pour lutter contre la pénurie des généralistes

C'est le mois prochain qu'ouvrira à Gland une succursale des "Centres médicaux", regroupant 11 médecins généralistes au sein d'une même structure.

09 juil. 2014, 15:33
Les médecins de famille accueilleront les patients à Eikenott.

Des horaires de travail à rallonge, de la paperasse à revendre, des crédits bancaires contractés, un métier empiétant parfois trop sur la vie privée: comment convaincre de jeunes médecins de s’installer dans un cabinet périphérique alors qu’ils peuvent viser une spécialisation mieux rémunérée? C’est tout le pari des Centres médicaux, émanation d’un groupe privé qui veut, par la mutualisation des outils de travail et de la gestion administrative, refaire de la médecine généraliste un métier attrayant. Car avec le vieillissement de la population et le désintérêt de la jeune garde pour ce sacerdoce, la pénurie est effectivement programmée. 

Il y a quelques années, le docteur Abel Lanaspa, aujourd’hui sis à la Perroude dans la première mouture du Centre médical, avait décidé de franchir le pas. «En 2010, devant le constat que la population croissait et que personne ne voulait reprendre notre cabinet, le docteur Bopp et moi-même  avions sondé un centre privé de Genève. Nous avons trouvé leur démarche très intéressante.»


Cette démarche, elle verra le jour à la fin du mois d’août à Eikenøtt. Là-bas, au 1er étage du supermarché Coop, 700 m2 seront à disposition pour intégrer onze cabinets de médecins, la majorité généralistes. Avec des outils de pointe et une informatisation des dossiers. «Je garde naturellement tous mes patients. Il s’agira simplement d’un déménagement», détaille Abel Lanaspa. L’avantage, pour les patients, est clair: en cas d’absence du médecin répondant, ses confrères les recevront. Administrateur du futur Centre médical, le docteur Hakan Kardes explique: «Nous avons également remarqué que l’interaction entre les médecins est toujours bénéfique. Elle procure évidemment un échange de savoir, mais aussi une certaine forme de soutien dans la gestion des cas compliqués puisque des salles de réunions sont prévues pour que les docteurs puissent se rencontrer.»

 

Lire notre article complet dans le journal de Jeudi

 

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