«L’art ne se trouve pas uniquement dans un musée avec des sols blancs. En milieu urbain, il peut accompagner le quotidien des habitants. Je trouve cette démarche d’autant plus saisissante et intéressante.» Assise sur les escaliers du pont de l’avenue du Mont-Blanc, à Gland, qui donnent accès aux voies de chemin de fer, Sarah Bovet est catégorique. Cette graphic designer de 30 ans donne vie à deux fresques gigantesques qui deviendront pérennes sur ces voies d’accès stratégiques de la ville.
La grisaille du lieu a déjà cédé sa place à des marches parées de bleu, de vert et de jaune. Dans quelques jours, la jeune femme reprendra son pinceau pour s’attaquer aux détails. Elle habillera chacune des marches avec des motifs simplistes, géométriques et réguliers, inspirés par l’art inca.
De l’oxygène pour les artistes
L’artiste n’aurait pas pu rêver de meilleur endroit pour rendre visible son travail. Cette opportunité en...