m-c.fert@lacote.ch
Lundi soir, lors du Conseil communal, Fabien Bourqui, jeune élu des Verts, est intervenu pour annoncer que la commission des naturalisations ne siégera plus tant que la Municipalité ne prendra pas davantage en considération son travail. Une petite phrase qui aurait presque pu passer inaperçue tant les débats ont parfois été vifs, voire électriques, sur d'autres sujets.
Diantre, mais que s'est-il passé pour qu'une telle rébellion surgisse au sein d'une commission connue pour sa discrétion? Composée d'un élu de chaque parti, elle se réunit deux fois par mois, en compagnie d'un municipal (jamais le même) pour rencontrer les candidats à la nationalité suisse. Les commissaires sont chargés de rédiger un rapport, qui les conduit à rencontrer à nouveau les postulants, parfois à leur domicile, pour évaluer leur motivation. Et le dit document est ensuite transmis à la Municipalité qui décide ou non de l'octroi de la bourgeoisie. Et c'est...