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Grève du climat: pour certains jeunes, «c’est devenu trop extrême»

Le 18 janvier 2019 avait lieu la première grève du climat à Lausanne. Un an plus tard, certains activistes de notre région concèdent avoir «perdu l’innocence des débuts», d’autres regrettent la lenteur de la classe politique, mais tous poursuivent la lutte avec conviction. Témoignages.

16 janv. 2020, 18:01 / Màj. le 18 janv. 2020 à 13:00
Mardi à Lausanne, le Morgien Hamza Palma (à g.) et des membres de la Grève du climat et d'Extinction Rebellion ont investi le hall de l'UBS de la place Saint-François.

Le vendredi 18 janvier 2019, ils sont plus de 8000 élèves, dont des ceux des gymnases de Nyon et Morges, à manifester dans les rues de Lausanne pour la première grève du climat. Cette mobilisation sans précédent des jeunes Vaudois force les politiques à entrer en matière. Chose faite le 22 janvier: un collectif de gymnasiens rencontre le président du Grand Conseil. En mars, les députés vaudois déclarent l’urgence climatique. Pas assez contraignant selon les jeunes, qui multiplient les grèves du vendredi.

A l’approche de l’été, le mouvement s’essouffle. Le comité de la Grève du climat décide de prendre ce temps de pause pour rédiger ses revendications et donner naissance à un plan climat (voir encadré). Au niveau international, les groupes s’organisent. En août, le premier sommet international des grévistes du climat donne lieu à la déclaration de Lausanne. A la rentrée, moins nombreux mais toujours aussi motivés, les militants...

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