Le vendredi 18 janvier 2019, ils sont plus de 8000 élèves, dont des ceux des gymnases de Nyon et Morges, à manifester dans les rues de Lausanne pour la première grève du climat. Cette mobilisation sans précédent des jeunes Vaudois force les politiques à entrer en matière. Chose faite le 22 janvier: un collectif de gymnasiens rencontre le président du Grand Conseil. En mars, les députés vaudois déclarent l’urgence climatique. Pas assez contraignant selon les jeunes, qui multiplient les grèves du vendredi.
A l’approche de l’été, le mouvement s’essouffle. Le comité de la Grève du climat décide de prendre ce temps de pause pour rédiger ses revendications et donner naissance à un plan climat (voir encadré). Au niveau international, les groupes s’organisent. En août, le premier sommet international des grévistes du climat donne lieu à la déclaration de Lausanne. A la rentrée, moins nombreux mais toujours aussi motivés, les militants...