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Hervé Falciani confirme qu'il ne se rendra pas à son procès

Hervé Falciani a confirmé ce matin à l'occasion d'une conférence de presse tenue à deux pas de la frontière suisse qu'il n'assistera pas à son procès à Bellinzone. Le lanceur d'alerte, ancien informaticien à HSBC à Genève explique que les conditions d'un procès juste ne sont pas réunis.

28 oct. 2015, 11:56
Hervé Falciani devant une forêt de micros ce mercredi matin à Divonne-les-Bains à quelques mètres de la frontière suisse.

Hervé Falciani, l'ancien informaticien de la banque HSBC, à l'origine de Swissleaks, a confirmé lors d'une conférence de presse, ce mardi à Divonne en France voisine, qu'il ne se rendra pas à son procès à Bellinzone. Il assume le fait de ne pas respecter les lois.

"Ce procès est voulu par une banque qui a mis de l'argent sur la table pour ne pas être jugée", a souligné Hervé Falciani. Le Franco-italien est conscient qu'en se rendant au Tribunal pénal fédéral (TPF) à Bellinzone, il pourrait bénéficier d'une peine plus légère, mais il a décidé de ne pas faire ce choix "de la facilité".

Plutôt 180 procédures d'extradition dans 180 pays

"Je préfère 180 procédures d'extradition dans 180 pays", a souligné l'ex-employé de HSBC. Hervé Falciani, qui est poursuivi en Suisse pour espionnage économique, violation du secret commercial et bancaire et soustraction de données, a relevé que d'autres pays avaient des avis différents sur cette affaire, comme l'Espagne.

"En Suisse, les conditions d'un procès juste et équitable ne sont pas réunies à mon sens", a affirmé Hervé Falciani. Ce dernier serait prêt à défendre en personne ses intérêts devant une institution comme la Cour européenne des droits de l'homme, mais pas dans une arène où l'unique enjeu est de "sauver les apparences".

 

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