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Accusée d'homicide par négligence et de violation grave des règles de la circulation routière, Louisette* avait déjà comparu devant le Tribunal correctionnel de La Côte en février. L'audience avait été suspendue, la défense demandait une expertise pour savoir si les conséquences de mort de la jeune fille de 18 ans, auraient été les mêmes si le casque avait rempli son office. Hier, Louisette, âgée de 82 ans lors des faits, était à nouveau sur le banc des accusés pour la pours uite du procès.
Très éprouvée par ce qu'elle vit depuis ce funeste jour, elle peine à trouver les mots pour exprimer ce qu'elle ressent réellement. Pressée par le Ministère public, elle lâche néanmoins, " c'est très pénible de penser que cette jeune fille est décédée par ma faute. J'y pense continuellement. Il faut vivre ça, c'est terrible. C'est beaucoup plus lourd que la peine que j'ai éprouvée pour...