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Hôtel Beau-Rivage: transparence prônée par la Municipalité de Nyon

Après l’effondrement, cet été, d’une partie de l’Hôtel Beau-Rivage, la Municipalité de Nyon a décidé de soumettre à la population une mise à l’enquête complémentaire pour l’agrandissement de l’établissement. L’objectif: pouvoir commencer les travaux de reconstruction dans les plus brefs délais.

14 nov. 2018, 13:44
Le projet de 4 étoiles sera à nouveau soumis à la population.

«Nous voulons être transparents. Il y aura, nous espérons d’ici la fin de l’année, une mise à l’enquête complémentaire concernant l’Hôtel Beau-Rivage», a annoncé lundi soir Maurice Gay, municipal en charge de l’urbanisme, lors de la séance du Conseil communal.

Au regard de l’émotion suscitée par l’effondrement, le 28 juin dernier, de la partie la plus ancienne de cet hôtel emblématique des rives du lac, la Municipalité a décidé de revenir sur sa décision initiale de ne pas soumettre à nouveau le dossier à la population. Le propriétaire, la famille saoudienne Al-Faraj, conserve le projet architectural présenté pour la délivrance du permis de construire de son 4 étoiles.

Riverains et Pro Novioduno déjà approchés

«Nous avons demandé un avis de droit. Il nous a été répondu que nous n’étions pas dans l’obligation de refaire une mise à l’enquête, mais nous préférons être le plus clair possible sur ce dossier», ajoute Maurice Gay. Qui se veut confiant quant à l’issue de la consultation: les riverains et l’association de protection du patrimoine nyonnais Pro Novioduno ont déjà été approchés pour évoquer les adaptations techniques qui seront nécessaires suite à l’effondrement de juin dernier. L’objectif, précise le municipal, est de pouvoir commencer les travaux de reconstruction dans les plus brefs délais.

Toujours est-il que le conseiller communal PLR, Pierre-Alain Couvreu, architecte de profession, ne manquera pas de consulter avec attention cette nouvelle mise à l’enquête. Il avait critiqué la gestion de ce dossier par la Municipalité et l’absence de protection de la partie plus récente qui avait résisté au désastre de l’été dernier. «J’attends de voir», dit-il, pas convaincu pour l’image de ce quartier touristique qu’il faille recopier à l’identique l’architecture précédente. 

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