En décembre 2016, un règlement communal proposé par la Municipalité sur l’utilisation de vidéosurveillance dans l’espace public avait été accepté par le législatif et avalisé dans la foulée par le canton. Il ne restait plus qu’à libérer un crédit de 51 000 francs pour l’installation de huit caméras et qu’à définir les endroits stratégiques où les poser pour finaliser l’opération.
Cependant mardi, dans une mise en scène quelque peu théâtrale et filmée par ses soins, le conseiller communal Olivier Maillard a exposé un rapport de minorité qui a soulevé de nombreuses interrogations, dont la protection de la sphère privée, alimentant les débats qui ont suivi. «La pose de huit caméras de surveillance me paraît disproportionnée par rapport aux dégradations, incidents ou drames dont j’ai eu connaissance et ne me convainc pas comme moyen de dissuasion», a déclaré le conseiller.
«Une incitation à la paranoïa»
Puis poursuivant son argumentaire: «Quel message...