marie-christine fert
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«J’estime avoir le droit de me retirer de la fébrilité de l’action politique directe». Les mots prononcés par Guy-François Thuillard sont pesés et choisis. Comme les deux toiles de son ami Bernard Garo dont les couleurs et les formes se répondent et qui illuminent l’un des murs de son salon. Pour la première fois depuis la fin des années septante, son nom ne figurait pas sur la liste du Parti socialiste (PS). «Ce n’est pas parce que je quitte le Conseil communal que je vais arrêter d’être socialiste!», prévient-il.
Difficile de toute façon d’imaginer que cette figure du parti puisse rompre avec ses idéaux: «Le socialisme, c’est une philosophie de vie», affirme-t-il. Une philosophie qu’il a conjuguée à travers de multiples mandats politiques, à la tête du PS vaudois en 1976, ou encore au sein du Conseil communal de Nyon: d’abord comme conseiller communal, puis...