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Il y a un demi-siècle, Nyon se jetait à l’eau pour garder ses nageurs

Bâtie pour éviter l’exil des nageurs nyonnais, la piscine en plein air de Colovray amorce sa cinquantième saison. Elle fait aussi l’objet d’une demande d’inscription au patrimoine architectural du canton. Plongée dans son histoire.

06 juil. 2020, 05:00
La piscine de Colovray au cœur de l'été 1975. L'installation comptabilisait déjà un demi-million d'entrées depuis son inauguration.
On enfile son maillot et on s’enduit de crème solaire: la piscine de Colovray est ouverte! Malgré le coronavirus, en respectant quelques règles, les habitants de la région peuvent bel et bien faire trempette dans les bassins de Nyon. Une nouvelle d’autant plus réjouissante qu’en matière de divertissements, il n’y aura pas grand-chose à se mettre sous la dent. L’autre particularité de cet été, pour Colovray, c’est qu’il s’agira de sa cinquantième saison. L’occasion de se pencher sur l’histoire de cette infrastructure, longtemps attendue, inaugurée le 4 juin 1971.
Plongeons dans les années 1950. Pour barboter à Nyon, il n’y a alors guère d’autre option que de piquer une tête dans le Léman. Pour ce faire, direction la plage des Trois-Jetées, dont les aménagements ont été achevés à la fin des années 1930. Mais l’on s’y rend de plus en plus à reculons, la qualité de l’eau laissant à désirer....
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