«Au début, quand on allait à boulangerie, les gens nous regardaient un peu bizarre.» En arrivant à Gimel il y a un peu moins d’une année, Lad Agabekov et Benoît Boulian ont tout de suite été repérés: que venaient faire ici ces deux métalleux tatoués? Voilà la réponse: ils y ont ouvert un studio d’enregistrement, avec l’ambition d’en faire une véritable plateforme de production, de la prise de son au pressage des disques.
«Pour nous, il était clair qu’il fallait quitter Genève, où l’offre est déjà importante, explique Lad Agabekov. Nous visions plutôt Gland, où nous avions trouvé une surface intéressante. Mais on s’est vite rendu compte que le lieu serait trop conventionnel. Il fallait proposer quelque chose de plus aux artistes, une vraie expérience. Ce que nous avons trouvé à Gimel, avec toute cette nature qui entoure le studio.»
Au vert le rock
Le Cauduceus & Rook Studio est...