Sylvie Ruffet
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L’été caniculaire que nous avons traversé aurait bien pu faire fondre l’organisation de la désalpe comme neige au soleil… Mais c’était sans compter sur l’attachement inconditionnel que vouent les amodiataires à cet événement. Effectivement, cette saison estivale particulière a eu raison des pâtures depuis quelques temps déjà, et descendre les troupeaux plus tôt aurait été justifié. Michel Badan, président de la désalpe, a été autant touché que ravi de la fidélité et de l’estime qu’ont les propriétaires des troupeaux pour cette manifestation. «Lors de téléphones que j’ai échangés avec eux, ils m’ont dit: t’inquiète pas Michel, on va jouer le jeu, on sera là», se souvient l’organisateur, avec un brin d’émotion dans les yeux. Garder les bêtes en haut jusqu’à la date de la désalpe suppose de les affourager différemment, puisque l’herbe n’est plus en suffisance. Cela génère coûts et travail supplémentaires pour qui de droit....