«Il faut me libérer aujourd’hui, je suis innocent. Je ne suis pas un pyromane. Je vais faire très attention à l’ordre et à la sécurité publics», avait-t-il promis mercredi devant le Tribunal correctionnel de l’arrondissement de La Côte. Les juges nyonnais ne l’ont à l’évidence pas entendu en raison notamment de sa lourde pathologie psychiatrique et parce qu’il a bel et bien commis les incendies qu’on lui reproche.
Le 3 août 2019, il provoquait un grave sinistre à la clinique psychiatrique de La Métairie, à Nyon, où il avait été hospitalisé, en boutant le feu à son lit. Quelques mois plus tard, rebelote à la prison de Lonay, avec moins de conséquence, par contre. Deux sinistres que le trentenaire, qui souffre de schizophrénie paranoïde, a reconnu avec ses mots. Le tribunal, suivant en cela l’expertise psychiatrique et le rapport en ce sens du Ministère public, l’a déclaré irresponsable des actes...