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"Je l'ai vu tomber comme un caillou!"

Jeudi après-midi, un promeneur a été témoin du crash d'un parapentiste. Un fait divers qui finit bien.

26 avr. 2013, 17:26
Le pilote a fait une chute d'une quarantaine de mètres.

Edouard Gigon n’en revient toujours pas. Jeudi après-midi, ce Copétan a été témoin de la chute d’un parapentiste alors qu’il se promenait aux abords du château de Monteret. «je l’ai vu tomber comme un caillou!», explique-t-il. Le drame a été évité de justesse grâce à la forêt qui se trouvait sous les pieds du pilote.

Tout commence aux alentours  de 14 heures. Edouard Gigon est en promenade avec son chien. Le temps est radieux. Et il n’est pas le seul à en profiter: sur les hauteurs, depuis le lieu-dit la Chèvrerie, un parapentiste s’élance dans le vide, bien décidé à saisir les vents ascendants particulièrement favorables ce jour-là.

«Au début, tout allait bien», explique Edouard Gigon. «Mais, tout à coup, il a commencé à faire des manœuvres bizarres. Il s’est même retrouvé plus haut que sa voile. J’ai cru qu’il voulait faire un looping.»

Et soudain la chute...

Mais à 40 mètres du sol, la situation devient critique. La voile fait des virages saccadés. Le pilote perd le contrôle. «Il a crié quelque chose puis je l’ai vu sortir son parachute de secours et chuter tout droit dans la forêt. La voile de secours n’a pas eu le temps de s’ouvrir», poursuit Edouard Gigon.

Et là, le promeneur ne fait pas le malin. Dans quel état va-t-il retrouver le malheureux? Doit-il se rendre directement sur les lieux ou appeler d’abord une ambulance? Il choisit la première option. «Je me suis dit que j’allais le retrouver avec les jambes brisées ou la tête fracturée. Mais Je l’ai trouvé indemne, pendu à 4 mètres du sol. Son parachute de secours est resté coincé dans les arbres. C’est ça qui l’a sauvé.»

Edouard Gigon sécurise le pilote «choqué» en disposant des arbustes sous ses pieds: il pourrait encore chuter. Un autre parapentiste, ami du pilote, arrive sur les lieux. Mais impossible de décrocher l’accidenté. Il faut appeler les pompiers de Saint-Cergue. «Ils sont arrivés rapidement et se sont servis d’une échelle pour aller le chercher. Ils ont acrroché le parapentiste à une corde pour le faire descendre en douceur. Des pros!», explique le promeneur.

A 15 heures, tout le monde  était redescendu sur terre, au propre comme au figuré. On pliait le matériel et chacun retournait dans ses pénates.

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