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Jean-Claude Bouvrot: "nous voulons ouvrir le site à la population"

L'administrateur du site Jean-Claude Bouvrot veut que la population soit connectée aux différents acteurs de l'Esp'Asse. Son objectif est de développer les activités sur place dans les domaines de l'art et le tertiaire. L'autre but est ne pas surtout pas vivre en autarcie.

18 avr. 2017, 11:26
/ Màj. le 18 avr. 2017 à 13:40
L'administrateur de "L'Esp'asse" Jean-Claude Bouvrot dans son bureau de l'ancien site de Stellram.

Quartier: Jean-Claude Bouvrot, administrateur du site de l'Esp'Asse, occupe un vaste bureau dans l’ancien bâtiment directorial de l’usine Stellram. Le navire amiral de ce qui fut l’un des fleurons industriels de Nyon et qui, pourtant, pourrait être détruit comme le stipule le Plan de quartier Etraz Sud. Mis à l’enquête publique en décembre dernier, il n’avait rencontré aucune opposition. Il fait actuellement l’objet d’un préavis municipal qui est étudié par une commission d’élus. Le précédant datait de 1984 et ne correspond plus aux aspirations de la fondation Esp’Asse dont le but n’est pas de faire des bénéfices mais de répondre aux demandes de locaux qui sont inscrites sur une liste d’attente de plus en plus longue. «Nous voulons ouvrir le site à la population et ne pas vivre en autarcie», explique Jean-Claude Bouvrot. L’idée de ce plan de quartier consiste à jeter les bases de ce qu’il sera possible de faire à l’avenir pour développer des activités socio-culturelles, artisanales et tertiaires. Mais aussi en proposant des logements à loyers abordables ou d’urgence, pourquoi pas des résidences d’artistes pour des festivals comme le Far°. La fondation avait d’ailleurs fait une première tentative dans cette voie en lançant en 2010 une étude pour des pavillons provisoires destinés à l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants; projet qui s’était heurté à l’opposition de certains voisins.

Communication: Pour donner ce nouvel élan à l’Esp’Asse, l’accent est mis sur la communication en direction des locataires avec une newsletter, des réunions mensuelles, tous les premiers lundis du mois. «Nous tenons à créer un esprit de famille. Il y a environ 200 personnes par jour sur le site et nous aimerions que des idées viennent d’elles», insiste encore Jean-Claude Bouvrot. Très concrètement, quatre bureaux d’architecture ont travaillé sur un premier jet. «C’est important d’avoir un regard extérieur», ajoute l’administrateur. Avec le futur plan de quartier, il serait possible de doubler les surfaces d’accueil. En tenant compte de règles strictes: les locaux dont les toits sont en dents de scie ne peuvent être démolis. Un partie de l’atelier de Pro-Jet est également protégé mais un rehaussement est possible. Tous les autres bâtiments peuvent être détruits pour laisser place à de nouvelles constructions sur les parcelles ainsi libérées. Quant aux logements, ils pourraient voir le jour sur le grand parking devant Pro-Jet.

Passerelle: Autre élément qui va faciliter la vie du quartier, la création d’un passage de mobilité douce à travers le site de l’Esp’Asse qui pourrait être prolongé par une passerelle de 50 mètres pour traverser la rivière et ainsi assurer la jonction entre l’école et le centre sportif du Rocher et le quartier de la Redoute. Un raccourci par rapport à l’actuel chemin qui devrait être apprécié. «C’est un beau challenge. Ce site à un vrai potentiel», conclut Jean-Claude Bouvrot.

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