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Jean-Robert Probst donne chair à La Passade de jadis

La pinte du village est le cadre du dernier roman de l’écrivain. Il y fait revivre une coutume passée et met en scène une vengeance longuement fomentée par son auteur.

10 nov. 2017, 00:59
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Jocelyne Laurent

jocelyne.laurent@lacote.ch

«Petit, en Italie, il mangeait du pain fabriqué avec de la farine de châtaigne, tellement sa famille était pauvre.» Jean- Robert Probst parle de son personnage comme s’il existait vraiment. Pour un peu, l’on croirait voir surgir à La Passade Carlo Nessuno ou Luca Sorenso, au gré des deux identités qu’il prend dans le roman, et s’attabler à l’heure de l’apéritif. Jean-Robert Probst, tellement imprégné des lieux et de leur histoire, n’a eu aucune difficulté à en tirer matière à une fiction. Il en a profité pour remettre en lumière une coutume qui remonte au XIXe siècle. Les gérants de ce qui était alors l’auberge communale étaient tenus d’y accueillir des travailleurs journaliers, que l’on nommait alors des passadiers (lire encadré).

«Le décor de La Passade et son histoire sont tellement extraordinaires, cela fait un certain nombre d’années que je songeais à en faire un roman....

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