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L’accordéon vit-il son dernier souffle?

Les sociétés locales d’accordéonistes peinent à renouveler leurs effectifs et à attirer les jeunes. Tour d’horizon.

29 janv. 2017, 23:33
/ Màj. le 30 janv. 2017 à 00:01
Marchissy, Grande salle, Dimanche 29 Janvier 2017, Assemblée générale des Accordéonistes vaudois, Photos Céline Reuille Accordéonistes vaudois

fabien darvey

fabien.darvey@lacote.ch

Elles s’appellent L’écho du Léman, la Perle du Jura ou l’Aurore et sont basées respectivement à Nyon, Longirod et Saint-Prex. Trois sociétés qui se meuvent dans des environnements différents, de la ville au village, mais qui partagent toutes le même constat: il est difficile de renouveler les effectifs et d’attirer les plus jeunes pour grossir les rangs. Actuellement, le canton compte un peu plus de 420 accordéonistes, dont 94 jeunes (jusqu’à 19 ans).

Pourtant, ce n’est pas faute d’essayer. «On a fait entrer l’accordéon au Conservatoire, on tâche de montrer que l’on peut tout faire avec pour tenter d’attirer du monde, soulève Sonia Jaggi, présidente de la Perle du Jura, société qui compte 13 membres, en plus de deux juniors. On arrive à le faire jusqu’à ce qu’ils aient 11 ou 12 ans, mais après c’est plus compliqué.» Si elle ne se fait pas trop de...

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