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L'anguille vedette du Musée du Léman atteint la trentaine

En 1985, le Musée du Léman de Nyon accueillait son tout premier poisson, choisi par le hasard et promis a une très longue destinée. Confessions intimes d'un monstre marin particulièrement fidèle à ses petites habitudes.

20 oct. 2015, 14:30
/ Màj. le 21 oct. 2015 à 06:30
Fidèle à ses habitudes nocturnes, l'anguille sort très rarement de sa cachette.

Franchir le cap des trente ans n’est pas toujours aisé pour une femme. Le 4 octobre, alors que le Musée du Léman célébrait son trentième anniversaire, une certaine anguille slalomait joyeusement entre les truites et les saumons. Sûrement pensait-elle que les festivités lui étaient consacrées: il y a également trente ans que l’illustre poisson a élu domicile dans l’aquarium, son unique foyer depuis 1985. L’apercevoir en journée relève du miracle, mais il ne s’agissait pas de n’importe quelle occasion. D’ailleurs, il ne s’agit pas non plus de n’importe quelle anguille.

Que les ophiophobes soient prévenus, la bête ressemble vaguement à un serpent. Encore faut-il réussir à la surprendre, car de tous les poissons du Musée, c’est elle qui se cache le plus longtemps. Son rôle de Nessie version Léman lui tient particulièrement à cœur. D'ailleurs, les deux autres anguilles qui résident dans l’aquarium ont bien quinze ans de moins mais ne parviennent toujours pas à détrôner leur aînée.

Découvrez l'intégralité de l'article d'Ellen De Meester dans nos éditions papier et numérique du mercredi 21 octobre.

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