Se remettre en question, éviter la routine et le confort, tel est le credo d’Enzo Miraglia. A 55 ans, le Nyonnais d’adoption a décidé de quitter le Conservatoire de l’Ouest Vaudois (COV), dont il fonda la section «Jazz et Musiques actuelles» en 1991.
A l’époque, l’institution s’établit dans les locaux de la Villa Niedermeyer. Enzo, lui, investit le garage. «Je l’ai retapé, isolé, j’y enseignais la batterie et le solfège. Plusieurs élèves que j’avais déjà à Gland m’ont suivi, puis j’ai fait venir des amis pour le chant et le piano. Gentiment, ça a pris de l’ampleur. A un moment donné, on était pas loin de 200 élèves dans la section.»
Durant vingt-sept ans, le musicien n’aura eu de cesse de parfaire sa méthode au cœur d’un établissement dédié aux études classiques. Etre ouvert, à l’écoute, s’investir par rapport au besoins des gens désireux de faire de la musique: autant de points forts d’une pratique de l’enseignement envisagée comme un chemin vers la liberté.
Car l’art ne doit pas être intellectuel, ni puriste; il ne ne se transmet pas comme un théorème mathématique.
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