Agée d’une quarantaine d’années, laborantine en biologie et domiciliée illégalement à Oron, la femme d’origine kosovare qui a fait appel de sa condamnation est partie directement en prison au sortir de la Cour d’appel cantonale mardi (lire «Le Quotidien de La Côte» des 22 et 23 mars 2016). «Compte-tenu de sa situation, le risque de fuite est important», ont tranché les juges de l’Hermitage.
Les faits qui l’ont amenée devant la justice remontent de Noël 2012 à mi-janvier 2013. Selon la justice, elle aurait tenté d’éliminer la femme de son ex-patron et amant, en lui faisant ingurgiter du whisky ou de la vodka mélangés à de l’acide hydrochlorique. Elle savait que l’épouse était gravement dépendante à l’alcool. Elle déposait des bouteilles dans un buisson à proximité du domicile. Elle a toujours nié être à l’origine des tentatives d’empoisonnement. Mais pour la justice, elle avait au contraire tout intérêt...