Durant toute la lecture du verdict, ce mardi matin, il avait la tête baissée. Il n’en menait pas large à l’énoncé de tous ses méfaits passés et présents. La Cour du Tribunal correctionnel de l’arrondissement de La Côte l’a condamné à quatre ans et demi de prison sous déduction des 517 jours déjà passés en détention. Il a été reconnu coupable d’escroquerie et de vol par métier, ainsi que d’une longue liste d’autres infractions: fausse alerte, abus de confiance, utilisation frauduleuse d’un ordinateur, faux dans les titres, faux dans les certificats et empêchement d’accomplir un acte officiel. Afin d’éviter toute récidive – un risque retenu par l’expertise psychiatrique –, les juges nyonnais ont assorti la peine de l’obligation de se soumettre à un suivi psychothérapeutique de type cognitivo-comportemental.
Lourds antécédents
«Il a fait de l’escroquerie un véritable mode de vie», a affirmé la présidente du tribunal Patricia Cornaz. Le...