Si la commune de Divonne apporte son soutien pour les infrastructures, c’est bien l’argent distribué par les fédérations hippiques grâce aux courses disputées chaque été qui fait vivre l'hippodrome de Divonne. Après les travaux de rénovation de l’an passé qui ont coûté environ 1 million de francs, l’éclairage pourrait-être la prochaine étape. «Cela nous permettrait d’organiser des courses en soirée et d’obtenir plus de réunions d’importance, explique Patricia Favre, conseillère technique. On y pense, sur le long terme.»
L’hippodrome a été conçu en 1965. A l’image de l’autoroute Genève-Lausanne, construite à la même époque, les pistes de trot et de galop ont profité de la terre et le sable de l’actuel lac, lors de sa conception. Lors des courses, la piste est elle arrosée par une citerne qui pompe l’eau dans la Versoix, à la frontière franco-suisse, un exemple marquant de sa proximité avec le canton de Vaud.
Plusieurs courses en quelques jours
La piste en herbe (qui sert à deux courses de galop avec obstacles et aux deux autres sans ce été) mesure de 1,450 mètres tandis que le parcours de celle en pouzzolane (pour les 8 courses trot) est de 1,225 mètres. Petite particularité à Divonne: au centre de l’anneau se trouve un golf (pitch et putt) de 9 trous.
L'hippodrome est également l'un des derniers en France à fonctionner avec un meeting. Le système consiste en l'organisation de plusieurs courses en seulement quelques jours au mois d'août. Les chevaux et leur entourage passent donc fréquemment plusieurs jours sur les bords du lac de Divonne.
Retrouvez notre reportage dans votre quotidien "La Côte" du vendredi 30 août.