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L'histoire d'un amour entre Nyon et le Burkina Faso

Après avoir lutté pour rejoindre celle qui allait devenir sa femme, Ousseni Coulibaly a ouvert une boutique à l’Escabeau.

18 déc. 2017, 00:01
/ Màj. le 18 déc. 2017 à 15:45
Nyon, vendredi 13 octobre 2017
Portrait du Burkinabv© Ousseni Coulibaly, pour la rubrique Communautv©, v† L‚ÄôEscabeau v† Nyon. Ousseni Coulibaly pose avec sa femme Carole Coulibaly

© Sigfredo Haro Portrait Ousseni Coulibaly, Nyon

Quand le photographe arrive, la tension monte dans la boutique de l’Escabeau. Ousseni Coulibaly ne respire plus. «Diarabi!» (ndlr: «mon amour» en dioula). Sa femme essaie de le faire sourire. Le Burkinabé, jeune marié, est là ce soir, présentant son rayon d’artisanat africain.

Un tableau qui aurait paru complètement irréel quelques années plus tôt. «Il y avait des tirs de terroristes. Je n’ai pas reçu mon visa pour venir en Suisse. Et là, Carole prend son billet. Elle vient...» Il cherche ses mots. «Même si elle va se suicider en Afrique, elle vient!» Depuis le soulèvement populaire de 2014 qui a chassé Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, le climat est tendu. Des braquages militaires éclatent à tous les coins de rue.

«La moto de notre rencontre»

En 2016, pendant que Carole Mittempergher mène sa vie d’éducatrice sociale à la Fondation de Vernand à Nyon, Ousseni Coulibaly...

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