Le Tribunal de police de La Côte avait libéré un infirmier de la Métairie d'accusation d'actes d'ordre sexuel sur une personne incapable de discernement le 7 mai 2013. La Cour d'appel lui a donné tort. Elle l'a condamné à 90 jours amende à 50 francs par jour, avec sursis deux ans. Mais la qualification diffère légèrement. Le Tribunal cantonal a retenu des "actes d'ordre sexuel sur une personne hospitalisée", soit l'article 192 du Code pénal, et pas l'article 191 qui concernerait "une personne incapable de discernement". L'infirmier indélicat devra également verser à sa victime 4000 francs au titre de tort moral et s'acquitter des frais de justice.
Pour Denis Mathey, procureur et coauteur de cet appel, avec la défense, le verdict est satisfaisant.
" J'ai fait appel, car la Cour, en première instance, disait en substance que la victime était crédible, tout en libérant l'accusé. Ce n'est pas possible! Soit...