Au départ, il y a chez Martine Baud ce penchant naturel pour les animaux. Mais pas n’importe lesquels, ceux qui se situent à mi-chemin entre la mythologie des forêts de son enfance et un monde intemporel proche de Lewis Caroll. A 68 ans, cette Pranginoise de cœur est une femme et artiste accomplie qui a définitivement raccroché sa carrière politique.
Mariée, mère de deux enfants, cette ancienne chargée de communication originaire de la Chaux-de-Fonds (NE) s’est dit qu’il était temps de rejoindre ses passions originales que sont la sculpture et les animaux. «J’ai grandi près d’une forêt et je me souviens avoir été une petite fille curieuse, je pense que mon affection pour les animaux vient de là. Avoir pu admirer certains d’entre eux en liberté a sans doute nourri mon imaginaire», explique-t-elle. Une communion, en quelque sorte, qui va guider l’artiste sur le chemin de la création.