La nouvelle de la double explosion dans le port de Beyrouth qui a provoqué la mort d’au moins 137 morts, fait 5000 blessés, des dizaines de disparus et mis à la rue des centaines de milliers de personnes, s’est répandue dans la communauté libanaise à l’étranger quasiment aussi rapidement que le souffle des déflagrations. «J’ai dû l’apprendre à peine 3 minutes après, par les médias et sur les réseaux sociaux», confirme la Nyonnaise Adma Kairallah, toujours aux cent coups deux jours après le drame.
La coach sportive, qui se rend au moins une fois par an dans le pays d’origine de son père, a pu rapidement atteindre sa famille au Moyen-Orient pour se faire confirmer leur bon état de santé. «Mes cousines étaient sur le chemin de retour du travail. Par chance, elles n’ont pas été blessées, mais leur appartement dans le quartier d’Achrafieh, proche du port, est totalement détruit.»...