«Tôpissime», sortaient, d’une seule voix et comme un cri du cœur, Julien Gantenbein et Philippe Wasser, les fondateurs et organisateurs de la VélôPôDôle, ce triathlon unique mêlant course à pied, VTT et ski jusqu’au sommet de la Dôle. Compte tenu des aléas météorologiques et du parcours modifié – avec encore plus de course à pied et de VTT –, ils savaient que l’épreuve serait difficile.
Et pour beaucoup, elle le fut. «A l’agonie», «Au bout de ma vie», «Transi de crampes»… étaient d’ailleurs quelques-unes des expressions que l’on entendait dans l’aire d’arrivée, prononcées par des athlètes fatigués, mais heureux d’être allés au bout d’eux-mêmes et de l’effort.
Un gagnant très polyvalent
Un discours que ne tenait pourtant pas Marc Tamanini. Classé deuxième en 2017 à l’occasion de sa première participation, il décrochait la palme cette année. «Dès les premiers hectomètres de course à pied, je suis parti fort, et j’ai...