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La chasse aux clients non masqués a démarré

Plus question d’entrer dans un magasin pouvant accueillir plus de dix clients sans se protéger le visage. Si les commerçants sont chargés de faire appliquer cette directive, les chalands ont tout intérêt à s’y plier spontanément.

09 juil. 2020, 18:30
Chez Schilliger, les clients ont généralement prévu de quoi s'équiper. Au besoin, l'enseigne vend des protections au prix de 1 franc l'unité.

«Vous n’entrerez plus à la Migros ou à la Coop qu’avec un masque sur le visage», avait prévenu Philippe Leuba, ministre vaudois chargé de l’Economie. Dont acte. Depuis mercredi, tous ceux qui franchissent le seuil d’un commerce susceptible d’accueillir plus de dix clients doivent se couvrir la bouche et le nez. Une disposition qui vaut également pour ceux qui se baladent dans les allées d’un centre commercial, sans se trouver directement dans une boutique.

Mercredi matin, à Morges, force était pourtant de constater que certains y allaient encore à tâtons. «Le masque est obligatoire», soufflait un employé à tous ceux qui pénétraient dans son échoppe le visage au vent, avant d’encaisser leur marchandise. Malgré le panneau vissé à l’entrée de ces locaux dans lequel peuvent se tenir douze chalands, les gens n’avaient pas l’air d’avoir pris conscience du changement de paradigme.

Les commerçants doivent faire un peu la police chez...
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