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La conseillère nationale Isabelle Chevalley part en croisade contre les sacs oxodégradables

L’élue vert-libérale de Saint-George est fâchée contre les sacs en plastique oxodégradables présentés, à tort selon elle, comme un progrès pour la nature. Le processus de fragmentation qui les caractérise rend leur ramassage quasi-impossible.

23 oct. 2018, 04:58
En cette journée venteuse, Isabelle Chevalley peinait à présenter les fragments de son sac oxo-dégradables de peur qu'ils ne s'envolent et contaminent son jardin.

«Je me serais mise nue dans mon jardin, j’aurais certainement généré moins de vues et de partages de ma vidéo.» Isabelle Chevalley s’est placée ces deux dernières semaines dans le peloton de tête de ceux qui font le buzz sur les réseaux sociaux avec son clip intitulé «Le scandale des sacs oxo». Ce spot de 110 secondes affiche 730 000 lectures et a été partagé par plus de 25 000 internautes.

On y voit la conseillère nationale vert-libérale présenter, dans son jardin de Saint-George, l’état d’un sac plastique oxodégradable après deux ans d’exposition à la lumière et à la chaleur. Celui-ci se réduit en petits fragments. Et c’est bien ce qui énerve l’élue!

Pour le consommateur, il est bien difficile de faire la différence entre un simple sac plastique et une pochette en matière dite oxodégradable. «C’est un sac plastique normal auquel on a ajouté un produit chimique afin qu’il...

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