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La contrebande pour survivre

Le photojournaliste Aram Karim expose, en lien avec Visions du réel, son travail sur des passeurs kurdes.

06 avr. 2016, 23:10
/ Màj. le 07 avr. 2016 à 00:01
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«Pieds nus sous la lune» est une série de photographies prises dans les mêmes conditions de danger que les contrebandiers kurdes affrontent quotidiennement. Arrestations, champs de mines, bombardements, embuscades, PKK, gardes-frontière iraniens, chantage et corruption font partie de leur routine. Seule la mort peut arrêter ces hommes.

La contrebande n’est pas un choix, elle est le dernier moyen de survie pour ces hommes dont toute une population dépend. Les seules richesses que l’homme peut encore montrer dans ces conditions: son cheval et sa propre vie. Son cheval dépend de lui, sa vie tient à un fil, qui souvent est relié à une mine.

«Lorsque les gardes-frontière ou toute autre faction belligérante nous attrapent, que nous ne pouvons pas payer le passage, tout d’abord, ils tuent notre cheval, jusque-là tout va bien, nous avons encore nos jambes, mais si notre tête ne leur revient pas, là, c’est la fin du parcours»,...

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