L’histoire ne se répète pas forcément. En novembre 2009, la Municipalité de Nyon refusait la pose de chaufferettes électriques sur les terrasses. Et ce, parce qu’elles étaient considérées comme trop gourmandes en énergie. A l’époque, cette mesure avait suscité la colère des restaurateurs et cafetiers pénalisés par la récente loi sur l’interdiction de fumer dans les bâtiments publics.
Soutien à l’économie locale
Onze ans plus tard, changement de discours: dans un communiqué, l’exécutif nyonnais propose à ces mêmes professionnels de s’équiper de chaufferettes, à la condition qu’elles soient alimentées par une source énergétique renouvelable (bois ou pellets), conformément à la législation cantonale sur l’énergie. Ce dispositif, comme le prolongement des extensions de terrasses jusqu’au 15 mars 2021, s’inscrit dans le cadre du soutien à une branche de l’économie locale fortement impactée par la crise sanitaire.
Sans surprise, l’accueil est positif. «Avec le coronavirus, beaucoup de gens se sentent mieux à...