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La crème du jazz suisse à Prangins

Après le succès de sa première édition l’an passé, le Jazz au Peuple revient avec une programmation détonante. Les Suisses Gabriel Zufferey, Gauthier Toux et le trio Me&Mobi sont notamment à l'honneur.

14 sept. 2016, 14:09
/ Màj. le 15 sept. 2016 à 07:30
Avec ses lieux à l'aura singulière, comme le temple et le Vieux Pressoir, le Jazz au Peuple de Prangins est devenu en seulement deux ans un festival incontournable.

Les 16 et 17 septembre prochains, le jeune festival investira le Vieux Pressoir et le temple de Prangins pour six concerts gratuits qui ne devraient laisser personne indifférent. Si, du haut de ses deux ans d’existence, il se profile déjà comme un événement musical incontournable dans une région pourtant dense en festivals, c’est qu’il prend le contre-pied de l’offre actuelle en proposant les projets hors du commun de certains des meilleurs musiciens jazz de la scène suisse.

«Les grands festivals pensent que pour plaire à tout le monde il faut une programmation neutre. Ce n’est pas ce qu’on veut. On part du principe que notre musique s’adresse à tout le monde car elle est de grande qualité. Sur les six concerts, il y a la possibilité que chacun reparte avec de gros coups de cœur en découvrant quelque chose qu’il n’avait jamais entendu auparavant», explique Michael Rölli, l’un des trois membres du comité d’organisation, avec Fabien Iannone et la présidente du festival Kate Espasandin.

Des lieux d’exception

Les trois organisateurs, avec l’appui d’une vingtaine de bénévoles, proposent une programmation axée sur du jazz novateur, teinté de multiples autres influences musicales. Tous ces virtuoses remplissent régulièrement des salles importantes en Suisse comme à l’étranger et c’est donc une opportunité immense de pouvoir les découvrir dans des lieux aussi intimistes qu’exceptionnels.

«Dans le temple, l’acoustique est vraiment sympa, par exemple pour un pianiste solo, ça permet de lever la pédale et de jouer sur la résonance de la salle, confie Michael Rölli. Au Vieux Pressoir, on a le nez dans les musiciens, on sent presque leur odeur, c’est quelque chose qu’on n’a jamais sur un album. La proximité est presque inégalable pour des musiciens de ce prestige, c’est particulier de voir d’aussi près des artistes habitués à de grandes scènes partout en Europe.»

ALEXANDRE CAPORAL

 

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