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"La dame aux chats" est fière de ses quatre sphynx

Connue en ville pour promener ses animaux en poussette, Sonya Narayan rencontre un franc succès.

05 sept. 2012, 13:35
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Si Sonya Narayan est devenue une figure connue du centre-ville nyonnais, elle le doit en très grande partie à ses quatres sphynx qui font converger sur eux les regards à chacune de leurs sorties. En effet, cette espèce issue de croisements de chats originaires du Canada, arrivés en Europe dans les années 1960 ne court pas les rues. Dès lors, ils attisent la curiosité des passants, surtout lorsqu'ils sont promenés dans un pousse-pousse à quatre places.

L'arrivée des animaux domestiques dans la vie de Sonya remonte à il y plus de deux ans. "Je n'avais jamais possédé d'animal de compagnie. Je souhaitais un animal qui ne soit pas indépendant et après quelques recherches j'ai opté pour ces sphynx."

Depuis l'acquisiton de son premier mâle, cette bénévole chez Pro Senectute ne peut plus se passer de cette agréable compagnie. Elle a donc décidé d'en adopter trois autres au cours de ces dix-huit derniers mois.

 

Mi-singes, mi-chiens?

 

De par leur physique et leur caractère, les sphynx se différencient fortement des autres chats. "Ils jouent, se balançent comme des petits singes. De plus, ils obéissent et connaissent leur nom à l'instar des chiens" , explique Sonya Narayan, conquise. Ces mammifères sont en effet très particuliers. Ils possèdent une peau glabre, très ridée. Mais également des doigts allongés et fins.

En ce qui concerne leur alimentation, "ils mangent deux fois plus que les chats afin de compenser leur perte enérgétique liée à leur absence de pilosité" , explique la maîtresse dévouée.

Comblée, Sonya avoue vivre "une passion" . Qui semble être partagée par la population. "Dans la rue, lorsque je les promène, les gens me questionnent beaucoup. Ils s'intéressent à leur mode de vie et certains veulent les caresser. Par exemple, les caissières de la Migros me demandent des nouvelles. D'ailleurs, on m'appelle "la dame aux chats" , précise tout sourire celle qui met désormais en moyenne une demi-heure pour rejoindre le centre de Nyon alors que cinq minutes seraient suffisantes. Le succès de sa poussette plutôt insolite n'est donc plus à prouver. PID

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