marie-christine fert
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«Il faut savoir s’arrêter!» Après avoir été hospitalisée pendant deux mois et demi, Gabrielle Ethenoz-Damond a souhaité se retirer du Conseil communal. «J’ai fait ma part, que les autres continuent», ajoute la socialiste. Et c’est vrai que la doyenne du délibérant a largement fait sa part, ouvrant aux femmes, dans les années 1960, les portes de cette enceinte exclusivement masculine. Un combat féministe qu’elle a également mené pour le Grand Conseil (lire encadré). De ces décennies, les souvenirs s’effacent. Mais travailler pour le bien de sa ville aura été l’un des moteurs de son parcours. Quelques anecdotes l’ont marquée, par exemple lorsqu’elle est élue première femme présidente du Conseil. «Dans la salle, il y avait des hommes qui avaient été à l’école avec moi. Ils se croyaient obligés de me souffler ce que je devais dire. Je n’avais pas tellement apprécié!», se remémore-t-elle.
Cinquante-sept ans plus...