Les deux gypaètes sont déjà visibles des visiteurs dans leur volière, explique vendredi le parc animalier vaudois. Ils proviennent d’un centre de reproduction en Autriche.
Depuis 1972, La Garenne s’est investie dans l’élevage des gypaètes barbus. Cette année-là, Athos, un mâle, était arrivé sur les lieux avant d’être rejoint en 1978 par une femelle en vue d’un programme de reproduction en captivité pour la réintroduction de l’espèce dans les Alpes.
Tous deux ont élevé 13 poussins avant que la femelle ne décède en 1995 à l’âge de 32 ans. La même année, une nouvelle femelle, Althia, s’installait à La Garenne. A sa mort en 2015, Athos avait 47 ans et était le géniteur de 26 oisillons. Althia, elle, est décédée en janvier de cette année à la veille de ses 30 ans.
Dans la nature
Dans le cadre de programmes de reproduction, de jeunes oiseaux sont transmis à d’autres parcs zoologiques, mais quelques-uns sont aussi relâchés dans la nature depuis les années 1980. Aujourd’hui, environ 200 gypaètes barbus sont présents dans les Alpes. Mais seule une trentaine de couples se sont formés et se reproduisent. Un chiffre trop bas pour considérer cet oiseau comme hors de danger.