"On ne peut pas les obliger, mais nous tenterons de les convaincre." Les municipales Stéphanie Schmutz et Elisabeth Ruey-Ray ne perdent pas espoir de voir s'ériger des logements provisoires en faveur de requérants d'asile sur les parcelles gérées par la Fondation Esp'Asse. Destinées à des familles - et non à des cas "Dublin", comme actuellement au sein de l'abri PC de Nyon - le projet aurait ainsi l'avantage de réconcilier la population avec l'asile, selon les édiles nyonnaises.
"Pas de projet précis"
Oui, mais le projet de la Fondation Esp'Asse a perdu beaucoup de temps, deux ans à vrai dire. "Désormais, nous attendons le prochain plan de quartier qui nous permettra d'ouvrir des locaux supplémentaires pour des associations, des ateliers ou des artistes" , explique Jean-Claude Bouvrot, le président de la fondation. Et pour les requérants d'asile? "Il n'y a pas de projet précis."
En réalité, ce sont les oppositions...