"Dans ces régions couvertes par les réseaux écologiques, on y soigne le goût et le paysage" , a résumé Yves Bischofberger, géographe et consultant de chacun des quatre groupements d'agriculteurs qui couvrent l'ouest de La Côte. Du goût par la sauvegarde d'essences arboricoles indigènes, par exemple. Du paysage, par la reconstitution des bocages sacrifiés en masse ces dernières décennies au gré des remaniements parcellaires, notamment.
Pour mieux faire connaître la démarche à laquelle ont adhéré près de 200 producteurs terriens de Mies à Rolle, les quatre réseaux - Eco Terre Sainte, La Frontière, Nyon-région et le Coeur de La Côte - constitués entre 2008 et l'an dernier ont convié les élus de la région pour présenter les premiers résultats sur le terrain. Parmi les animateurs de cette fin d'après-midi de mercredi, hormis Yves Bischofberger et Sylvie Viollier, les deux spécialistes du bureau In Situ Vivo qui accompagne ces réseaux, on...