La période actuelle, avec son exigence de distance de sécurité, n’est pas la plus propice pour évoquer l’intimité, l’amour et la sexualité. Et pourtant suivant son calendrier, néanmoins chamboulé par la pandémie, l’antenne romande du Musée national suisse consacre son exposition temporaire à ce sujet. Sur deux étages aménagés en de discrètes alcôves, l’institution présente l’amour au XVIIIe siècle, du premier regard à la maternité. «Et plus si affinités…» est visible par tous les publics.
Un lieu propice à l’amour
«Le château de Prangins est particulièrement propice à parler d’amour, affirme sa directrice Helen Bieri Thomson. Son propriétaire en 1777, Louis-François Guiguer, qui devait être l’un des célibataires les plus courtisés de La Côte, a choisi un mariage d’amour et de raison avec sa cousine anglaise Mathilda. Celle-ci mit en place une chambre à coucher commune, ce qui n’était pas une évidence à cette époque-là.»
Et 200 ans plus tard,...