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La poésie au service de l'indicible

Béatrice Corti-Dalphin évoque avec pudeur dans son dernier ouvrage le sujet délicat des abus sexuels perpétrés sur des enfants. Elle en parle d'autant mieux qu'elle en fut victime.

05 août 2013, 00:01
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Tabou:

de Béatrice Corti-Dalphin, aux Editions Samizdat. L'auteure sera présente à Morges, le 8 septembre, pour une séance dédicace dans le cadre de la manifestation "Le livre sur les quais."

jlaurent@lacote.ch

Les rôles, une fois n'est pas coutume, sont inversés. Béatrice Corti-Dalphin nous reçoit dans son cabinet de psychothérapie où habituellement ses patients se confient. Cette fois-ci, c'est à son tour de se livrer à coeur ouvert. Un exercice auquel la Matagasse s'adonne avec bonheur, tant elle semble avide de parler. Une fois la parole libérée, plus question d'en arrêter le flux. Car l'écrivain et poète a des années de "silence coupable" à rattraper. Ce qu'elle fait dans "Tabou", le titre de son dernier ouvrage.

Genève, 1940: Béatrice, une petite fille blonde et sage de quatre ans, "portait de jolies robes de couleur pastel, des souliers vernis et des chaussettes blanches". Durant un an, elle subira des actes de violence...

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