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La SAPAN, l'outil de 23 communes entre Léman et Jura pour éviter d'avoir soif

Au milieu des années 1970, la question de l'eau potable a jeté les premières bases des coopérations intercommunales dans la région nyonnaise. Celle-ci s'est dotée d'installations de pompage, de filtration et de distribution qui assurent des étés sans restrictions.

27 juin 2018, 18:14
L'eau puisée dans le Léman se sert à la pompe depuis près de quatre décennies.

La Société anonyme pour le pompage et l’adduction d’eau du lac pour la région nyonnaise (SAPAN) a été fondée en octobre 1978 à l'initiative de la Ville de Nyon, inquiète de voir ses ressources insuffisantes pour alimenter une population croissante dans une période marquée par plusieurs sécheresses. Quarante ans plus tard, cet acronyme est encore peu connu. Et pourtant, la SAPAN, grossiste en eau, joue un rôle essentiel dans la fourniture du précieux liquide au robinet de 58 000 buveurs potentiels dans une vingtaine de communes.

Plusieurs sécheresses décisives

Une sécheresse suivie d'un enneigement insuffisant du Jura ont marqué les années 1971 à 1973. Trois quarts seulement des précipitations habituelles ajoutées à la construction de l'autoroute A1 qui avait asséché une source importante de la ville de Nyon quelques années plus tôt ont amené les responsables du service des eaux, et leurs clients, à tirer la langue.

Dès 1973, une...

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