L’affaire qui a occupé ce mardi le Tribunal correctionnel de l’arrondissement de La Côte a pour toile de fond une rupture houleuse entre un comptable et son épouse, cadre dans une multinationale. Le mari éconduit se serait rendu coupable de contrainte, calomnie, injure, tentative d’extorsion et faux dans les titres. Les faits remontent à l’automne 2015 jusqu’en novembre 2016.
L’accusation de contrainte porte sur le fait que le comptable aurait déposé ses enfants à la réception de la multinationale, sans accord préalable entre les ex-époux, et surtout sans laisser des vivres et des couches. La maman avait dû tout abandonner sur-le-champ pour reprendre ses petits de 5 et 2 ans.
Une fausse lettre de démission, pleine d'autoflagellations
La suite sort de la stricte sphère conjugale fraîchement explosée. En mars 2016, l’accusé aurait pris la plume pour contrefaire la signature de son ex-femme au bas d’une lettre… de démission. Celle-ci est...