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La startup Flyability va bientôt commercialiser son drone tout terrain

Deux jeunes vaudois sont à l'origine de la découverte d'un drone incassable, Adrian Briod et le Chavannus Patrick Thévoz.

22 févr. 2015, 15:38
"Gimball",un drone pouvant aller dans des zones difficiles d'accès.

La startup vaudoise Flyability vient de décrocher le premier prix de "Drone for good", un concours qui s'est déroulé à Dubaï, dans les Emirats arabes avec "Gimball".

Ce drone tout terrain d'un poids plume d'environ 400 grammes est né de l'boservation des insectes et notamment des petites mouches et la manière dont ils résistent aux obstacles.

"Nous nous sommes intéressés à savoir comment aller dans des endroits inaccessibles. Des robots volants sont une bonne manière de le faire. Cependant, s'ils touchent des obstacles, ils tombent. Et en plus, il est dangereux de les faire voler à proximité des humains et des animaux", explique Patrick Thévoz, jeune ingénieur en micro technique.  Il poursuit que "Gimball" ne ressent pas les collisisons grâce à la cage protectrice qui l'entoure, qu'il est capable de pénétrer dans des espaces étroits, et de voler sans danger à proximité des êtres humains. "Il n'est donc pas déstabilisé en cas de choc."

La jeune startup, coutumière des distinctions, vient de se voir décerner le premier prix de cette première compétition internationale. Avec à la clé un chèque d'un montant de un million de dollars.

"Cette somme permettra de financer toutes les améliorations pour passer "Gimabll" de l'état de prototype au produit. C'est un tremplin pour notre équipe et cela nous donne une très bonne sérénité pour cette année", confie Patrick Thévoz.

Avoir décroché ce premier prix signifie que la commercilaisation pourrait démarrer l'année prochaine."Nous continuons à lever des fonds pour cette année encore. Actuellement, nous travaillons sur toutes les améliorations pour arriver au produit. L'entreprise commence à vendre à très petite échelle. Notre drone intéresse particulièrement les entreprises s'occupant de ponts routiers, de centrales électriques ou de bateaux de transport", poursuit le jeune ingénieur.

Plus d'infos dans notre édition papier de lundi.   

 

 

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