Lorsqu’elle a créé sa société en 2013, spécialisée dans la vente en viager, Sabrina Reynier n’a pas reçu que des encouragements. «Les gens étaient plutôt sceptiques en me disant que la vente en viager ne faisait pas partie de la mentalité des Suisses. J’estime que c’est davantage une question de besoins que de mentalité», affirme la Rolloise. La vente en viager occupé – la plus courante – permet en effet au vendeur de vivre plus sereinement ses dernières années, dans ses murs, en conservant son logement, tout en ayant un complément de revenus.
Le principe: une personne d’un certain âge, à la retraite, aux revenus plutôt modestes (âgé de 70 ans et sans héritiers directs dans la majorité des cas), vend son bien immobilier en conservant le droit d’y habiter jusqu’à la fin de ses jours. Au moment de la vente, elle touche une somme en capital, appelée bouquet...