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La Ville de Nyon veut vendre une parcelle à la Mobilière

La vente de cette parcelle rapporterait 1,17 millions de francs à la Commune et augmenterait son parc locatif. Le bâtiment situé en-dessus de la parcelle, qui appartient à la compagnie d'assurance, serait détruit puis reconstruit.

22 mai 2017, 16:19
Suite à la vente de la surface située sous le bâtiment, celui-ci sera détruit pour faire place à un nouvel immeuble de capacité supérieure.

Pour combattre la pénurie de logement, la Ville souhaite vendre une part du domaine public à la Mobilière. Sise sur la route de Divonne, cette partie parcelle de 975 mètres carrés serait cédée à 1,17 millions de francs, soit 1200 francs par mètres carrés. La Municipalité voit en cette transaction une opération gagnant-gagnant. «Cette parcelle n’a pas de valeur marchande en l’état, explique Maurice Gay, le municipal PLR en charge de l’urbanisme. La vendre nous permet non seulement de récupérer plus d’un million de francs, mais aussi d’augmenter le nombre de logements.» Car la Mobilière est déjà propriétaire du bâtiment situé juste au-dessus de la surface concernée, qui comporte aujourd’hui 15 logements.

Cet immeuble, construit en 1962, l’assureur souhaite le détruire pour en reconstruire un nouveau. Un impératif dû à la loi sur la démolition, la transformation et la rénovation de maisons d’habitations (LDTR). Pour permettre l’opération, la Ville doit enregistrer la parcelle au cadastre, la transformant ainsi en propriété privée communale. 

Découvrez ci-dessous l'emplacement de la parcelle

Des habitants relogés

Le nouveau bâtiment comportera deux étages, en plus du rez et d’un attique pour une hauteur totale de 9 mètres. Au total, l’immeuble accueillerait 21logements, allant du 2,5 au 4,5 pièces, soit 6 logements en plus ou, selon les surfaces brutes de plancher, un potentiel de 17 habitants supplémentaires (47 contre 30 actuellement). 

Pendant les travaux, les actuels habitants seraient relogés dans le quartier des Jardins du Couchant, où la Mobilière a acquis un immeuble. A leur retour, les loyers n’auront pas pris l’ascenseur puisque la LDTR impose le maintien des prix de location actuels pour une durée de dix ans. Passé ce délai, l’assureur précise que les prix augmenteront, comme l’indique le préavis municipal qui sera déposé ce soir au Conseil communal.

L’annonce de la vente d’un terrain communal a de quoi surprendre, puisque la politique de la Ville en la matière est plutôt d’acquérir, afin de maîtriser le foncier. «En la matière, vu qu’il s’agit d’un tout petit terrain, nous n’avons pas été dogmatiques mais plutôt pragmatiques», commente le syndic Daniel Rossellat.

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